Terrain et joueurs

Une petite question, l envahissement du terrain par les supporters est à ranger dans la case souvenirs ?

Oui tout à fait depuis le temps que la ligue et Canal+ le réclamait .
La raison donnée de la nouvelle pelouse hybride est tout à fait bidon.
Je voudrais bien me tromper , mais j'ai de gros doutes.

C'est archi nul pour les gamins qui se faisaient une joie d'aller sur le terrain prendre des photos avec leurs joueurs.
Pour la pelouse c'est bidon quand on voit le nombre de personnes y aller... Staffs, ramasseurs de balles... Tous nettoient leurs semelles ?
J aimerais savoir en quoi cela gênait canal plus ?

Effectivement en quoi cela peut gêner canal??

Le club avait dit en début de saison que c était provisoire. Plus de com a ce niveau.

C'est vrai que c'est nul ça. C'était beau tout ce monde après les matchs sur la pelouse...encore un truc qui disparaît..

Bleus et blancs 81 a écrit:Le club avait dit en début de saison que c était provisoire. Plus de com a ce niveau.

Comme à tous les autres niveaux ou presque...

En aucun il ne s’agit d’une demande de Canal mais d’un règlement de la FFR
https://api.ligueidf.ffr.fr/wp-content/uploads/2019/10/RG-2019-20-Annexe-I-1.pdf

Page 10 :

« En toutes circonstances, le public devra se tenir en deçà de cette main courante, dont tout franchissement tombera sous le coup de la loi condamnant l'envahissement de l'enceinte de jeu et l’organisateur encourt des poursuites pénales et/ou disciplinaires. A l'issue de la rencontre, si un envahissement du terrain a lieu, il est de la responsabilité de l'organisateur de gérer cet envahissement, et de prendre toutes les mesures nécessaires pour :
- assurer la sécurité, notamment celles des officiels de match et acteurs du jeu, notamment par la mise en place d'un espace matérialisé par un cordage et de stadiers contrôlant et filtrant l'accès des vestiaires ;
- assurer la sécurité du public pénétrant sur la pelouse, puis son évacuation ;
- dans le cas de matchs des compétitions professionnelles, préserver le matériel technique mis à disposition
de l'organisateur par la Ligue nationale de rugby, notamment les panneautiques LEDs, les chronomètres de
bord de terrain et l'intégralité des supports marketing ;
- dans le cas de rencontres télévisées, ne pas impacter le travail du diffuseur, des équipes de production ou
du personnel de bord de terrain.
En cas d’incidents et au-delà des sanctions prévues par les règlements généraux, la F.F.R. pourra astreindre le propriétaire ou l’utilisateur du terrain à faire installer un grillage dont elle fixera les dimensions et les caractéristiques. »

Xav a écrit:En aucun il ne s’agit d’une demande de Canal mais d’un règlement de la FFR
https://api.ligueidf.ffr.fr/wp-content/uploads/2019/10/RG-2019-20-Annexe-I-1.pdf

Page 10 :

« En toutes circonstances, le public devra se tenir en deçà de cette main courante, dont tout franchissement tombera sous le coup de la loi condamnant l'envahissement de l'enceinte de jeu et l’organisateur encourt des poursuites pénales et/ou disciplinaires. A l'issue de la rencontre, si un envahissement du terrain a lieu, il est de la responsabilité de l'organisateur de gérer cet envahissement, et de prendre toutes les mesures nécessaires pour :
- assurer la sécurité, notamment celles des officiels de match et acteurs du jeu, notamment par la mise en place d'un espace matérialisé par un cordage et de stadiers contrôlant et filtrant l'accès des vestiaires ;
- assurer la sécurité du public pénétrant sur la pelouse, puis son évacuation ;
- dans le cas de matchs des compétitions professionnelles, préserver le matériel technique mis à disposition
de l'organisateur par la Ligue nationale de rugby, notamment les panneautiques LEDs, les chronomètres de
bord de terrain et l'intégralité des supports marketing ;
- dans le cas de rencontres télévisées, ne pas impacter le travail du diffuseur, des équipes de production ou
du personnel de bord de terrain.
En cas d’incidents et au-delà des sanctions prévues par les règlements généraux, la F.F.R. pourra astreindre le propriétaire ou l’utilisateur du terrain à faire installer un grillage dont elle fixera les dimensions et les caractéristiques. »

Lors des envahissements de fin de match, ces préconisations étaient respectées et à ma connaissance aucun officiel ni acteur de jeu n'a été agressé.

1,7 millions d’argent du contribuable piétiné par 2000 personnes ça ne me paraît pas raisonnable

Tennisman a écrit:1,7 millions d’argent du contribuable piétiné par 2000 personnes ça ne me paraît pas raisonnable

Les précédentes pelouses n'étaient pas payées par le contribuable ? Elles coûtaient certainement moins cher je le concède mais restaient accessibles à la partie des supporters qui avait servi à son financement. 2000 me paraît exagéré.

carlau a écrit:Effectivement en quoi cela peut gêner canal??

Ils n'aiment pas trop que des supporters viennent les chahuter ou hurler des choses génantes , devant les caméras en direct , lors de leurs interviews de joueurs à la fin du match.

Carnet noir, Castres, Tarn
Publié le 05/02/2023 à 18:34 , mis à jour à 18:54
l'essentielJacques Auclert a suivi pour La Dépêche du Midi, le Castres Olympique durant plus de 30 ans lui permettant de lier ses passions du rugby et de l’écriture. Il est décédé ce week-end.

Avec son calepin et son précieux dictaphone, il a arpenté la plupart des terrains de rugby des principaux clubs de France et d’Europe. C’était une page d’histoire du Castres Olympique à lui tout seul.

Notre confrère Jacques Auclert, qui suivait fidèlement le club sud tarnais pour La Dépêche du Midi depuis plus de 30 ans, s’est éteint à l’âge de 73 ans dans la nuit de vendredi à samedi à l’hôpital de Castres des suites d’une maladie fulgurante. Plongeant sa famille, ses proches, notre journal, toute la grande famille du CO et tous ceux qui ont eu la chance de le côtoyer dans une immense tristesse.

Jacques Auclert est né le 7 juin 1949. Il aimait à rappeler que 15 jours plus tôt, le 22 mai, face au Stade Montois, le Castres Olympique avait remporté son premier titre de Champion de France. Un signe du destin pour le petit creusois d’origine qui découvre le rugby au lycée de Guéret. À cause d’un déménagement, il ne jouera pas longtemps dans la préfecture de la Creuse où il côtoie toutefois Michel Ollé qui fit ensuite les beaux jours de la Section Paloise.

Jacques Auclert porte ensuite le maillot du modeste club d’Argenton-sur-Creuse. Parti à l’armée chez les Paras à Bayonne, il reste au contact du ballon ovale. Même lors d’un séjour au Sénégal (1969-1972), il retouche le ballon dans ce pays où le rugby en est pourtant à ses balbutiements. Mais quand l’équipe du bataillon de Joinville, où sont regroupés tous les joueurs à fort potentiel, annonce son passage à Dakar, une équipe nommée pompeusement l’équipe du Sénégal est créée.

Sur le marché de Castres avec son ami Christophe Urios.Sur le marché de Castres avec son ami Christophe Urios. DR
Pour annoncer l’événement dans le petit mensuel interarmées qu’il avait initié et organisé de toutes pièces – l’imprimerie se faisant à la Ronéo à la force du poignet- Jacques Auclert réalisa sa première interview d’un joueur de rugby, Michel Sappa, un colosse toulonnais (1,97, 110 kg déclarés) 2e ligne international, qui remplissait ses obligations militaires au Bataillon. Les deux hommes, nés la même année eurent une rencontre très agréable. Trois jours après, le deuxième face-à-face sur le terrain se passa beaucoup moins bien pour Jacques, ses côtes en ont gardé un mauvais souvenir…

Du sang bleu et blanc
De retour en métropole, Jacques s’installe à Castres et se marie avec Katy, une épouse dévouée, avec qui il va avoir deux enfants, Amélie et Jérémy. Après avoir flirté avec les activités journalistiques en Afrique, il transforme l’essai en 1987 quand Jean-Pierre Gaubert, le chef de l’agence de la Dépêche du Midi à Castres à l’époque, l’enrôle comme correspondant local alors qu’il est employé à la mairie.

Et lorsque Pierre Fabre redonne de l’envergure au Castres Olympique au début des années 90, il a alors l’opportunité de joindre ses deux passions : le rugby et l’écriture. Il a suivi avec ferveur et un regard aiguisé, toutes les épopées castraises, à commencer par le titre de 1993.

Parfois ronchon mais extrêmement attachant, Jacques avait le cœur sur la main, toujours prêt à rendre service. Son œil pétillant et son sourire coquin annonçaient la venue d’une blague bien sentie. Un sens de l’humour qu’il a conservé jusqu’au bout.

Ce serviteur de notre journal et du rugby, était encore en tribune de presse du stade Pierre-Fabre, le 15 janvier dernier, pour couvrir la rencontre du CO face à Edimbourg. Et pestait contre Canal + dans sa chambre d’hôpital, le week-end dernier, à cause de problèmes de retransmission du match contre Bordeaux.

Les souvenirs, les anecdotes, les impensables rencontres foisonnaient dans sa mémoire et coulaient dans son sang bleu et blanc. Ces petites histoires qui font la grande, en particulier celle du CO et dont il était une source intarissable, Jacques Auclert aurait voulu les partager dans un ouvrage… mais il n’en a pas eu le temps. « Il est parti faire une interview de Francis Rui, lâche avec émotion un amateur de rugby qui l’a bien connu. Il va tant nous manquer ».